La dysphasie chez l’adolescent
Le trouble primaire du langage chez l’adolescent, encore fréquemment appelé dysphasie, se manifeste de façon plus subtile par rapport à ce qui est habituellement observé chez l’enfant en bas âge. La dysphasie chez l’adolescent se définit généralement par une atteinte persistante de la compréhension orale et/ou de l’expression orale, se manifestant surtout par des difficultés sur le plan des fonctions complexes du langage. Ainsi, bien que l’adolescent présente souvent une communication orale fonctionnelle, des difficultés langagières se manifestent dans les situations moins familières ou lorsqu’il doit réaliser des tâches complexes. Pendant les études de niveau secondaire, les fonctions langagières complexes sont largement sollicitées, ce qui fait en sorte que certaines dysphasies sont dépistées seulement à l’adolescence, pendant les études secondaires ou même post-secondaires.
Si ces adolescents sont dépistés plus tard, c’est souvent parce qu’enfants ils avaient une communication fonctionnelle (c’est-à-dire que les faiblesses n’avaient pas d’impact au quotidien) même s’ils présentaient des faiblesses langagières légères ou modérées. Ainsi, lorsqu’ils étaient plus jeunes, tout au long de leurs études de niveau primaire, ils ont probablement utilisé naturellement des stratégies efficaces pour compenser leurs faiblesses langagières. Toutefois, lorsqu’ils entrent au secondaire, ces adolescents sont confrontés à des exigences accrues sur le plan du langage, une quantité importante de matière à étudier ainsi qu’une augmentation significative de leurs responsabilités et des exigences dans le développement de leur autonomie.
Dans ce contexte, ces adolescents qui travaillaient déjà plus fort au primaire pour obtenir un bon rendement scolaire n’arrivent plus à compenser naturellement leurs faiblesses langagières, car ils sont confrontés à des difficultés plus marquées sur le plan du langage oral. Ils se retrouvent alors en surcharge cognitive et des difficultés d’apprentissage scolaires se manifestent graduellement, faisant baisser leurs résultats scolaires.
Voici quelques-unes des manifestations des difficultés langagières que peut présenter l’adolescent ayant un trouble primaire du langage (dysphasie) :
En compréhension :
- A de la difficulté à comprendre les notions abstraites telles que les notions temporelles, spatiales ou le vocabulaire spécifique à une discipline ou une matière (exemple: vocabulaire lié aux formes géométriques ou des solides; reconnaît difficilement le vocabulaire lié aux opérations mathématiques ce qui fait en sorte que l’élève a plus de difficultés dans les résolutions de problème).
- Nécessite des reformulations, une simplification de l’information, des répétitions ou une démonstration pour réaliser une nouvelle tâche. A de la difficulté à comprendre l’ensemble des éléments d’une consigne longue ou complexe. Demande le sens de certains mots, surtout pour les notions abstraites.
- A de la difficulté à comprendre le langage implicite (ce qui est dit par indices plutôt qu’explicitement écrit ou dit), les proverbes, les expressions figurées, les sous-entendus (sarcasme, ironie), l’humour, les indices non verbaux (langage corporel). L’interprétation est concrète.
Dans son expression :
- Cherche ses mots, utilise des mots imprécis, hésite ou utilise des descriptions pour se faire comprendre. Fait des erreurs dans le choix des mots pour se faire comprendre (exemple: utilise un mot qui ressemble beaucoup à la cible, mais dont le sens est différent tel que “s’investir” confondu avec “investigation”; utilise un mot de la même famille tel que “microscope/télescope”, “canot/kayak”).
- Utilise un vocabulaire simple, peu varié, familier et souvent concret.
- Les phrases restent simples et peuvent présenter des erreurs subtiles dans leur structure (exemple: respect des temps de verbe en fonction de la situation, utilisation des marqueurs de relation adéquats, précision du sujet “il, lui”).
- Participe peu aux conversations ou se montre moins intéressé ou maladroit dans un contexte social. Est perçu comme quelqu’un de timide ou introverti.
- A de la difficulté à organiser l’information lorsqu’il veut raconter, omet une partie des informations principales (ex. : manque de mise en contexte) et met parfois des emphases sur des détails peu importants.
- A de la difficulté à argumenter, à négocier, à convaincre, à expliquer.
De manière générale :
- Oublie facilement l’information et les apprentissages.
- Présente une grande fatigabilité cognitive occasionnée par l’énergie dépensée pour suivre le rythme des apprentissages.
- Rencontre, en lecture, des difficultés à comprendre les textes, surtout lorsqu’ils sont longs, s’ils traitent d’un sujet nouveau ou si une partie du contenu est présenté de manière implicite.
Enfin, le trouble du primaire du langage de l’adolescent a des impacts sur la socialisation (ex. : difficulté à s’intégrer dans un groupe du même âge), sur les apprentissages scolaires et sur le plan affectif (ex. : estime de soi, anxiété)
Les élèves ne présentent pas nécessairement tous les symptômes ci-dessus.
Quelques conseils pour aider l’adolescent dysphasique :
- Fournir autant que possible des supports visuels qui accompagnent les explications ou les consignes. Permettre à l’élève, au besoin, de consulter des aide-mémoire et des lexiques pour aider à assimiler le nouveau vocabulaire dans chaque matière scolaire.
- S’assurer d’avoir l’attention et le contact visuel de l’élève avant de commencer les explications.
- Présenter les informations de façon plus séquentielle et faire en sorte que chaque étape soit présentée de manière explicite.
- Éviter que l’élève soit dans une situation où deux tâches sont exigées simultanément. L’élève a souvent besoin d’aide avec la prise de notes, car écrire, écouter et lire pendant les explications s’avère être une tâche très complexe.
- Si un élève présente plus d’un symptôme, il est alors important de consulter en orthophonie afin d’évaluer son profil langagier qui permettra de recommander les mesures d’adaptation nécessaires pour optimiser les apprentissages et favoriser son développement social.
Moi j’ai constaté la dysphasie de mon fils quand il était en maternelle mais il a été reconnu comme tel que vers 7ans heureusement que j’ai persévérer donc il a été pris en main dés l’âge de 4 ans maintenant il a 13ans il a du mal mais est en professionnel dans une école normale maintenant il parle 2 langues et tout ses cours sont sur un ordinateur qui si il a un problème lui lit les textes ou lui donne des renseignements supplémentaires le programme s’appelle wody si cela peut aider d’autres parents je tiens à préciser que j’ai découvert la dysphasie de mon fils alors que étrangement il ce fesait très bien comprendre quand il était petit mais ne parlais en général que avec des sons et des gestes notre entourage nous on dis en rigolant que avait pris l’habitude de son language donc il faut être attentif aussi à ce que dis les personnes autour de nous bien à vous
Nous sommes heureux que notre article ait suscité votre intérêt. Merci de votre témoignage et le meilleur des succès à votre fils!
Forton Eliane, mon fils dysphasique va bientôt avoir 13 ans et comme pour votre fils il parlait et ce fesait très bien comprendre lorsqu’il était petit , de plus il a commencer à parler très jeune , il avait parfoit de la difficulter à comprendre les consignes….nous ne savions pas allors ce qu’était la dysphasie…. il a reçu sont diagnostique de dysphasie à l’age de 8 ans ☺ merci de votre partage👍
Mon fils à 13 ans et a reçu sont diagnostique de dysphasique à l’âge de 9 ans . Il à parler très tôt et se ferait très bien comprendre mais comme vous le dites il avait des difficultés à comprendre les consignes et nous
Exprimait c’est incompréhensions ….mais comme vous, nous ne connaissions et ne savions rien de ce trouble à l’époque.
C’est vrai que c’est inquiétant pour le secondaire. Avez-vous des exemples d’adaptations permises au secondaire.
Je les connais toutes au primaire mais au secondaire……
Tout ce qui est accepté au primaire demeure pertinent et accepté au secondaire. De nouveaux besoins doivent par contre être adressés étant donné la quantité et de la complexité de la matière scolaire.
Par exemple, un dysphasique au secondaire pourrait être amené à utiliser:
– Aides à la prise de notes tel que Smartpen, Audionote, Sonocent, etc. L’élève peut aussi être jumelé à un pair pour qu’il ait toutes les notes nécessaires à son étude. Les professeurs peuvent fournir les photocopies des notes/powerpoint à l’avance selon la disponibilité du matériel.
– Pour aider à la compréhension, une aide à la lecture sous forme de synthèse vocale est utile. L’accès à un dictionnaire tel qu’Antidote, ou un dictionnaire électronique, peut favoriser l’accès rapide au sens des mots.
– En écriture, nous recommandons souvent l’utilisation de procéduriers et de lexiques permettant d’appliquer plus efficacement les règles grammaticales et syntaxiques. Ces outils peuvent être fournis en format papier ou disponibles dans Antidote.
– Le tiers temps supplémentaire aux examens peut s’appliquer dans toutes les matières si cela est prévu au plan d’intervention. Les personnes dysphasiques ont souvent besoin de plus de temps pour organiser leurs idées et comprendre les consignes.
La liste ci-dessous ne constitue pas nécessairement un ensemble complet. La situation de chaque élève est particulière et les besoins doivent être définis par l’équipe d’intervention.
En espérant que ces informations vous seront utiles!
Véronique Boivin, orthophoniste
Salut, ma fille a 16ans elle a été diagnostiqué à 7ans maintenant elle parle bien et comprend très bien. Mais, son problème elle ne veut pas rester dans le programme qu’ elle C’ est le PFAE elle veut aller en régulier. Que pensez-vous?
bonjour ,
moi je viens de Belgique donc je ne sais pas comment cela fonctionne au Canada ,mais pour mon fils avec son ancienne école il y a un centre qui aide les enfants à entrer dans l’enseignement normale si il le désire, car on début ils m’avaient proposés de le laissé en enseignement spécialisé mais Logan a voulu essayer le cycle normal ,donc le GON c’est comme cela que ça s’appelle , viens à son école 2 fois pour 1 heure chaque semaine et pendant 2 ans à l’école pour l ‘aider lui et les professeurs. Ils sont là aussi pour faire comprendre ce qu’est la dysphasie car pas très facile à expliquer et les profs ne comprennent pas toujours très bien,ici
récemment le GON nous a demandé l’accord pour faire un jeu de rôle qui consiste a faire comprendre la dysphasie ,je n’ai pas tout compris sur le principe mais bien entendu j’ai donné mon accord, le principale c’est que ses camarades de classes et professeur comprennent ce qui ce passe dans le cerveau de mon garçon. Il nous on aussi aider à fournir un ordinateur ainsi que le programme WODY qui était le programme avec lequel il travaillais en primaire ( il est disponible en français,néerlandais et anglais) , tout ses cursus pour les cours sont intégrés dans une bibliothèque et si il a un soucis de compréhension l’ordi parle a sa place et lis pour lui , c’est un apprentissage mais maintenant grâce au GON il y arrive ,je sais qu’il existe aussi un autre programme avec lequel ici en Belgique il travaille mais pour Logan pas adaptée ,il s’appelle SPINT
Voilà ce que l’on fait en règle général dans notre pays du côté Néerlandophone du pays car côté Francophone ce n’est pas encore totalement le cas, mais là c’est politique et malheureusement typiquement belge (loll)
je vous souhaite une bonne journée
Bien à vous
Eliane
voici les site http://www.sensotec.be
http://www.sprintplus.be
Bonjour Éliane,
Merci de votre témoignage. Les outils que vous nommez sont connus au Québec mais malheureusement peu utilisés. Cependant, nous utilisons d’autres logiciels et outils très efficaces qui permettent de compenser la dysphasie à leur manière.
Nous souhaitons le meilleur des succès à votre fils.
Cordialement,
Véronique Boivin, orthophoniste
Bonjour je suis navree de lire votre situation. Avez vous essaye de lui trouver un hobbie , una activites manuelle (cours de poterie, peinture sur soie etc) ou de pratiquer un sport individuel ou collectif. Meme marcher seule ou avec votre compagnie ou celle de sa maman. cela fait beaucoup de bien, physiqement et moralement. Ou bien aller visiter des galeries d’art, aller au cinema, aller a une bibliothèque une fois par semaine. Il faut qu’elle sorte de chez elle pour commencer une ou deux fois par semaine. L’obliger a venir faire les courses en lui disant je suis fatiguée peux tu venir avec moi j’ai besoin de toi pour m’aider à faire les courses. Elle va se sentir utile. Faites des repas de famille meme si ce nest que vous et sa maman avec elle mais au moins elle parlera. Ne la brusquez pas dans vis paroles. Proposez lui de faire un gateau ou crepes ensemble. Il faut qu’elle sorte de sa chambre donc il faut quelle fasse des choses agreables avec vous et sa maman. Voila quelques conseils que je vous propose je ne suis pas professionnelle et que peut etre tout ca vous l’avez déjà essayé. Et peut etre aussi lui prendre un animal de compagnie si vous n’en avez pas , un chien par ex afin qu’elle sorte le promener et quelle se sente aimé et cagolé par cet animal.
Bonjour, je souhaiterais poser une question à propose de ma fille de 15 ans chez qui on suspecte une dysphasie. Ses primaires se sont déroulées sans gros problème avec une moyenne entre 70 et 80 pour cent. En secondaire, parallèlement à l’entrée en adolescence, ses points ont rapidement chuté, elle est passée en deuxième avec un plan d’accompagnement individualisé et un livre à lire pendant les vacances avec une liste de questions. Elle a éprouvé énormément de difficultés à comprendre le livre et j’ai dû le lire avec elle paragraphe par paragraphe et l’aider à répondre aux questions. C’est à ce moment que j’ai demandé un bilan logopédique mais ma fille n’était pas très motivée et on a pas donné suite…
À la fin de la deuxième secondaire, je l’ai aidée et à étudier le CE1D (épreuve nationale en Belgique en fin de deuxième secondaire, pas très compliquée, la plupart des enfants la réussissent) qu’elle a réussi avec 50-60%. En troisième année elle était en échec depuis le début de l’année mais elle ne travaillait pas énormément. À partir Pâques elle a accepté une aide extérieure et malgré beaucoup de travail elle n’a pas réussi (6 échecs en juin). L’ayant beaucoup aidée à étudier pour les examens de juin, je me suis à nouveau rendue compte que ma fille éprouvait de grandes difficultés à comprendre lorsqu’elle lisait quelque chose. Actuellement elle recommence sa troisième, option Art d’expression, elle a un professeur privé qui l’aide à faire ses devoirs et à étudier le WE, pour le moment ça se passe plutôt bien. Elle reprend un peu confiance en elle.
J’ai consulté une neuro-pédiatre qui sur base du rapport logopédique de 2015 suspecte une dysphasie. Elle m’a demandé de réaliser un nouveau bilan logopédique. Petit détail, je ne sais pas si ça de l’importance, si ça peut orienter le diagnostic: en primaire et encore l’année dernière ma fille a perdu des points à des interros en géographie car elle ne parvenait pas à situer le Nord et le Sud sur une carte… Par contre elle a une très belle écriture, tous ses cours sont très bien tenus, elle fait peu de fautes d’orthographe, elle utilise beaucoup de fluo de couleurs différentes..
Après avoir lu avec grand intérêt votre article, je constate beaucoup de similitudes avec le comportement de ma fille: elle ne s’exprime pas en public, ne prend jamais la parole spontanément lors qu’on a des amis à la maison, répond par oui on par non, elle a un vocabulaire assez pauvre par rapport à d’autres enfants de son âge ou par rapport à son frère de 17 ans. Par contre, elle a beaucoup d’amis et va volontiers à l’école pour l’aspect “social”.
Je souhaitais savoir d’après votre expérience vous trouvez que le tableau “colle” avec une dysphasie et si un bilan logopédique permet à coup sûr de faire le diagnostic de dysphasie et quels sont les autres diagnostics possibles?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse
Je vous remercie pour cet article très intéressant.
Ma petite fille de 18 ans a diagnostiquée dysphasique par 2 organismes différents. Elle a réussi un bac pro grâce a la muse en place d’un PAI.
Actuellement, elle est en arrêt sur contrat d’apprentissage de secrétaire médicale. Elle a été mal notée car ils ne tiennent pas compte de la dysphasie.
Elle fait de terribles crises d’angoisse, ne sort pas, s’aggripe à sa mère qui vit seule avec elle, parle de suicide car ne veut plus vivre ainsi.
Totalement repliée elle n’a pas d’amis car tous fuient, n’a aucune confiance en elle car ex.harcelée scolaire (de la 6eme jusqu’ en terminale), certainement à cause de ses difficultés d’intégration.
Désespérés, nous ne savons plus que faire, quel avenir puisqu’elle laisse tomber son apprentissage et ne trouve intérêt à rien.. .
Elle est suivie par un psy, fait de la sophrologie et de la thérapie comportementale mais rien n’y fait, nous ne voyons aucune amélioration.
Si quelqu’un peut nous donner une piste d’aide …
Le quotidien est très dur.
Avons pensé à essayer de la faire reconnaître par la maison du handicap mais ne l’avons pas fait car il semble que c’est long et compliqué et pour elle moralement elle se sentirait encore plus dégradée.
Physiquement on ne voit rien, c’est un handicap invisible et donc non compris même par l’entourage .
Merci d’avance pour toute éventuelle aide ou conseil.
Bonjour, nous sommes très sensibles à ce que votre fille vit. Nous voyons couramment des situations où les enfants qui ont des difficultés voient leur motivation disparaître.
Ici, au Québec, les personnes ayant un trouble *dys* ont la chance d’avoir la permission d’utiliser des outils compensatoires tels que les logiciels d’aide à la lecture et à l’écriture. Cela permet à ces personnes pour qui, sans ces aides, seraient toujours en échec. Ainsi, ils permettent à l’élève de réussir avec la même facilité que les autres élèves. On parle ici de fonctionnalités simples telles qu’un logiciel de synthèse vocal et un logiciel de prédiction de mots phonétique. L’autorisation de l’utilisation de ces outils est basée sur le concept que toute personne a droit à l’instruction et aux mêmes chances de réussir que les autres peu importe si l’handicap est visible ou non.
De plus en plus de milieux sont sensibles à accueillir les personnes ayant une *dys*férence car ces personnes, ayant compensé leur trouble d’apprentissage longtemps, sont très persévérantes.
Notre conseil à votre fille est de garder espoir, d’aller chercher l’aide où elle existe et de se rappeler que plusieurs grandes personnalités du monde d’aujourd’hui ont un trouble d’apprentissage similaire et qu’ils ont dû passer par les mêmes étapes avant de réussir.
Il faut se rappeler cette phrase d’Einstein: “Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper dans un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.”
Nous souhaitons donc le meilleur à votre fille et à vous et vous remercions pour votre partage.
Merci pour votre encouragement.
Je vais montrer votre réponse à ma petite fille en espérant qu’elle finisse par reprendre confiance en elle.
Bonjour à tous
Ma fille de 10 ans vient d’être diagnostiquée dysphasique, elle a toujours eu dû mal à s’exprimer correctement mais elle est tellement sociable et loin d’être timide, qu’on a toujours cru qu’elle avait juste un peu de retard !! Sauf qu’en lisant tous les articles sur la dysphasie, les comptes rendus de l’orthophoniste et de l’enseignant, on est obligé d’en déduire qu’elle est dysphasique. Elle a un vocabulaire pauvre, a du mal à mettre en place ses idées et à les retranscrire correctement que ce soit à l’écrit ou à l’orale. Elle confond des mots et a du mal à comprendre les consignes écrites et parfois oral. Cependant elle excelle dans la poésie et le théâtre. Pour sa rentrée prochaine en 6ème, j’espère qu’elle aura tous les soutiens et les aides pour poursuivre normalement son parcourt scolaire! Un rendez-vous chez la psy scolaire est prévue en mai et j’espère que l’on pourra mettre en place une aide pour sa rentrée prochaine au collège ?? J’espère que les professeurs seront à l’écoute et s’adapteront à ma fille et non l’inverse !! je me pose beaucoup de question de comment aborder cet handicap scolaire auprès de ma fille et de ses camardes et de ses futurs enseignants..
Bonjour,
ma fille de 15 ans est diagnostiquée dyslexique et dyscalculique depuis l’année dernière, elle était alors en 2nde.
Elle est entrée à l’école à 2 ans et demi, en toute petite section, puis est entrée directement en moyenne section car elle était très éveillée. Elle a donc toujours eu son année “d’avance”, mais elle s’est retrouvée en difficulté en primaire. Elle n’a pas été aidée par son instituteur qui n’était pas du tout pédagogue, et complètement humiliant. Ses années collèges ont été bonnes même s’il a fallu qu’elle travaille plus que les autres pour y arriver.
C’est pendant ces années là que j’ai remarqué ses difficultés, et que j’ai commencé les démarches pour qu’elle fasse un bilan orthophonique. Ca n’a pas été simple, socialement ça a été même compliqué, alors qu’elle aime échanger avec les gens en général, même avec les adultes. Elle est plutôt à l’aise dans les discussions.
Cela fait un moment que je soupçonne cependant une dysphasie, et je la reconnais vraiment dans la description qui est faite ci-dessus. Mais je crois qu’elle en a marre des rdv et des diagnostics, j’ai moi-même peur que cela la décourage encore plus. Elle s’accroche pourtant encore aujourd’hui, car elle sait ce qu’elle veut faire depuis qu’elle est petite. Elle vient d’entrer en 1ère technologique en santé et social. Elle est passionnée par ce domaine.
Aujourd’hui je ne sais pas s’il est mieux de poser faire un bilan, d’avoir un diagnostic ou de garder pour nous notre intime conviction … Qu’en pensez-vous ?
Mon fils est en 5ème. Depuis longtemps je savais qu’il avait quelque chose mais a l école ont m avait dit tout va bien il est encore jeune et pas mature et biensure aucun orthophoniste car très pris donc je fais au mieux pour me débrouiller mais très compliqué. Même au collège il a du mal. Je paie une personne pour l aider le mercredi a apprendre autrement car la méthode traditionnelle de l éducation nationale n est pas faite pour lui. Alors je fais au mieux 😔
Bonjour,
Mon fils à 12 ans, il passe au secondaire en septembre 2024. L’école a choisi de l’envoyer à une école très loin avec un trajet complexe. Il n’a pas droit au transport. Mon fils a été diagnostiqué Dysphasie à l’âge de 4ans. Maintenant ces difficultés augmente. Il est devenu conscient de son problème. Il s’isole, il parle moins et il a de plus en plus de la difficulté à comprendre et suivre les consignes surtout s’elles son complexes. Il aussi il commence à développer des peurs et de l’anxiété. Je ne sais vraiment pas quoi faire ni à qui je dois m’adresser pour aider mon fils. Au moins qu’il ait le transport.